Celle là elle déchire touuuuuuuuuuuuuuuuuut !
Que ce soit au niveau du texte (qui me tire la larme à l'oeil presque à chaque écoute), de la mélodie, du rythme à 5 temps (contre 4 la plupart du temps). Vraiment, monsieur Pascal Mono est un créateur hors pair !
Celle là aussi elle passerait sacrément bien sur les ondes...
On peut tous s'y identifier je pense. Qui n'a pas perdu le contact avec des amis d'enfance, des êtres chers, de la famille peut-être même ?
Qui n'a pas un jour déçu un proche, voir perdu.
Qui n'a aucun regret, aucun remord ?
Qui ne pense jamais à son passé et aux choses réalisées auprès de gens ne faisant plus partie de son quotidien ?
"Que sont mes amis devenus ? Que sont mes amours devenus ? Que reste-t-il de nos 400 coups ? (...)"
Moi j'adore !
Une phrase forte qui m'a marquée aussi en l'entendant pour la première fois (lors d'un concert au Moods, à Monaco) : "Parfois j'aimerais ne jamais avoir été témoin de l'innocence volée à la chair de l'être humain". Ne serait-ce qu'en grandissant, on perd un peu de cette innocence. Ca a quelque chose de dramatique, faut dire... Mais il y a bien sûr bien pire, pour certains enfants qui souffrent d'une innocence qu'on leur arrache de façon criminelle. Je ne sais pas ce que Pascal sous entend exactement dans cette phrase, on peut l'interpréter comme on veut, mais ce qui est sûr, c'est encore une fois qu'elle est vraie, sous plusieurs formes possibles.
C'est peut-être le titre le plus préoccupant de l'album, le plus triste mais aussi le plus poétique.
Les poètes souffrent pour les autres, c'est bien connu
Bravo au poète de notre époque !